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Gaza, la Palestine, toujours au cœur des enjeux internationaux !

Une violence chasse l’autre, une urgence occulte une autre urgence et le monde se délite et les citoyennes et les citoyens sont réduits à n’exprimer que sidération et impuissance.

Le conflit en Ukraine concentre tous les commentaires alors même que le drame palestinien se prolonge, non seulement à Gaza mais également en Cisjordanie où les massacres, les déplacements de population et l’annexion des terres s’amplifient.

Les menaces de Trump sur le devenir du territoire gazaoui et contre les civils ne font pas frémir les grands démocrates qui prétendent nous gouverner.

Quand il s’agit de l’Ukraine, les grands discours sur la nécessité de construire une paix durable, de respecter les populations civiles ou encore de garantir que les négociations ne puissent se dérouler sans la présence des premiers concernés sont avancés mais sont invalidés quand il s’agit de la Palestine.

L’horreur des massacres du 7 octobre ne peut justifier que le sort d’un peuple soit l’objet d’aussi peu de considération, quand ce peuple réclame justice depuis plus 70 ans pour mettre fin à l’occupation et à la « nakba – la catastrophe perpétuelle ».

Il est nécessaire et urgent que la France reconnaisse l’État palestinien, aujourd’hui et maintenant en sortant de l’hypocrisie du « moment qui n’est jamais le bon ».

Il est nécessaire d’appuyer le plan de reconstruction du territoire de Gaza, sans illusion sur les déterminants des dirigeants de la ligue arable, en solidarité, contrainte par leur peuple pour certains, avec « leurs frères » palestiniens et par leur refus d’accueillir plus de réfugiés.

Sur le plan politique, il est à noter qu’ils jouent les équilibristes, tout comme les dirigeants européens, entre contre propositions aux outrances de Trump et volonté de ne pas obérer l’avenir de leur relations avec les USA, relations pour certains de ces États interrompues brutalement suite au 7 octobre ?

Et puis, cette proposition, qui inclut un fonds pour la reconstruction de 50 milliards d’€, permet d’occulter une question totalement farfelue qui serait que les auteurs des destructions soient les payeurs et que les intérêts des fonds déposés par Israël dans le monde puissent servir à cela. Mais bien entendu, cette hypothèse ne peut relever que de la pure fiction.

Arnauld CARPIER

En Survivance, acrylique sur toile, 170 x 130 cm, 2024, Hamada Al-Qabt

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